1. Canon d’infanterie 4,7 cm BK 37

Le Lt-col Jean de Montet ne mentionne que deux fois, dans son ouvrage « LES BOUCHES À FEU DE L’ARTILLERIE SUISSE 1819-1939 » paru en 1980 aux Editions du Centre d’Histoire à Lausanne, le canon d’infanterie de 4,7 cm.

  • A la page 124: « Des canons de campagne de 4,7 cm construits par Nordenfelt et Hotchkiss furent essayés en Suisse jusqu’en 1887 mais ne donnèrent pas satisfaction: les munitions présentaient maints défauts, la portée et l’efficacité des pièces étaient insuffisantes et les tirs devenaient souvent inobservables à partir de 1500 à 2000 mètres.
  • Et à la page 147, à propos du canon de 10,5 cm 1935 L 42 : « … Plus tard, comme la seule entreprise suisse en mesure de livrer des ébauches de tubes  était la Société des Usines de Roll à Gerlafingen et qu’elle était surchargée de commandes militaires (pour le canon d’infanterie de 4,7 cm, … , entre autres), … »

Le Plt Charles Reitzel, d’Aigle, cdt Cp fus mont III/8, raconte dans la plaquette éditée par le Gr fort 4 à l’occasion du 40ème anniversaire de la remise du fort d’artillerie de Champillon à la troupe: « Au début de mai 40, la Cp fus mont III/8 fut chargée par le Cdt Rgt mont 5, le Colonel Secrétan, de construire le mur de Corbeyrier « Maillon du Réduit National », dont le but était d’obstruer le trou ouvert vers l’intérieur par la vallée de l’Hongrin. Il s’agissait de construire un obstacle anti-char au sud du village de Corbeyrier. … L’ouvrage consistait en un mur de béton armé d’environ 2,50 m. de long et d’une section de 2,80 m2, flanqué aux deux extêmités d’un petit fortin pour canon d’infanterie … ».